De la brume polluée dans l’Arctique!
L’Arctique étant peu peuplée et éloignée des villes du sud, son air devrait être l’un des plus pur au monde. Or, depuis les années 1950, des pilotes et d’autres observateurs ont signalé la présence d’immenses couches de brouillard brun rougeâtre dans l’atmosphère arctique en hiver.
Que retrouve-t-on dans ce nuage?
Cette brume se compose de fines particules de dioxyde de soufre, de composés organiques volatils, de suie et de poussières ainsi que de métaux toxiques et de pesticides chlorés.
D’où proviennent ces polluants?
La plus grande partie des contaminants que l’on retrouve dans l’Arctique sont transportés par les vents dominants qui, en hiver, entraînent les polluants en provenance d’Asie et d’Europe vers le Nord.
À cause des conditions météorologiques spécifiques régnant en Arctique l’hiver, l’air a tendance à former une mince couche stable près de la surface du sol.
Effets?
Les sulfates sont des polluants qui provoque l’acidification des écosystèmes terrestres et aquatiques.
La présence de métaux tels le mercure et le plomb, ainsi que des produits chimiques tels que ceux qu’on retrouve dans les pesticides aggravent les dangers de contamination de la chaîne alimentaire. Par exemple, les concentrations de mercure mesurées dans les tissus musculaires de bélugas de 5 endroits différents de l’Arctique canadien étaient supérieures à la teneur recommandée pour la consommation du poisson. Ceci est évidemment inquiétant pour les Inuits qui se nourrissent de bélugas et d’autres espèces de mammifères et de poissons contaminés.
Des bonnes nouvelles!
Le gouvernement ont adopté des règlements concernant :
Cependant, il reste à
chaque citoyen de faire sa part en modifiant ses activités de façon à éviter d’émettre des polluants dans l’air de quelque façon que ce soit.
Références
Environnement Canada, L‘état de l‘environnement au Canada, Le plan vert du Canada, Ministre des approvisionnements et services, 1991, pp2-18