Le couguar de l’est
Pourquoi se soucier de la disparition d’une espèce?
Qu’est-ce que la disparition du cougar de l'est changerait à ta vie? À court terme, rien! Sinon que tu ne pourrais plus l’observer et l’entendre que par le biais de documentaires télévisés. Alors pourquoi s’en préoccuper?
La disparition d'une espèce est une réalité biologique qui existe depuis le début de la vie sur notre planète, il y a quelque 3.5 milliards d'années. En fait, des scientifiques sont arrivés à la conclusion qu'au moins 90% de toutes les espèces qui ont un jour ou l'autre existé sur la Terre sont maintenant éteintes. L'extinction est donc l'aboutissement d'un processus naturel. Pourquoi donc en faire tout un plat?
Dans notre monde moderne, la disparition des espèces est alarmante non pas parce qu'elle se produit, mais à cause
de la façon dont elle se produit et en raison de la rapidité avec laquelle elle se produit. À l'ère des dinosaures, les espèces disparaissaient au rythme d'environ une tous les mille ans. Au Moyen Âge, le taux d'extinction a commencé à s'accélérer rapidement à cause de l'intervention croissante de l'être humain sur son milieu. Entre 1600 et 1900, ce dernier ayant appris à tuer davantage et avec plus d'efficacité, les espèces disparaissaient au rythme d'une tous les quatre ans.De 1900 à 1975, la disparition s'est produite à la vitesse d'environ une espèce
par an. De nos jours, les biologistes estiment que l'être humain détruit de une à trois espèces par jour, et certains prédisent que d'ici la fin du siècle, on aura atteint le rythme d'une espèce par heure, et que jusqu'à 15% de toutes les espèces vivant actuellement seront rayées de la surface de la Terre…
Le couguar, un félin bien particulier!
Au Canada, les mots couguar, lion de montagne, puma et panthère servent à désigner une seule et même espèce à laquelle les scientifiques donnent le nom de Felis concolor. Le couguar est l'une des trois espèces de félins sauvages (félin est le nom générique qui désigne les membres de la famille des félidés) indigènes du Canada; le couguar est plus gros que les deux autres espèces, soit le lynx roux et le loup-cervier, et sa queue est beaucoup plus longue.
Tu trouveras d’autres informations très intéressantes concernant le couguar de l’est en consultant La faune de l’arrière pays sur le site d’environnement Canada, Cyberzoo ou Éco-net.
Il pourrait disparaître à jamais…
Le couguar est classé en voie de disparition depuis 1978. Il n’est jamais facile de déterminer précisément la cause d’une telle baisse dans une population animale. Cependant, plusieurs indices nous portent à croire que l’homme serait à l’origine du problème… Pour en savoir plus, rends toi à l’adresse des espèces menacées sur le site d’environnement Canada ???
Le 31 octobre 1996, le gouvernement fédéral a déposer la Loi sur la protection des espèces en péril au Canada pour protéger les espèces dont il est responsable, telles que les oiseaux migrateurs, les espèces sur les terres et dans les eaux fédérales, les poisons, et les mammifères marins. Sanction royale est prévue pour le printemps 1997. De plus, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont signé un Accord national pour la protection des espèces en péril au Canada. Le but de l'accord est d'harmoniser les efforts gouvernmentaux pour conserver les espèces en danger et prévenir leur extinction. Quatre provinces canadiennes ont des lois spécifiques pour la protection des espèces menacées de disparition: le Nouveau-Brunswick, le Québec, l'Ontario, et le Manitoba.
Il
Des résultats plutôt vagues…
Le couguar de l’est, qui figurait sur la liste de 1978 comme étant en danger de disparition, a été réévalué et désigné indéterminé. Même si de nombreuses présences ont été rapportées dans l’est du Canada, il n’est pas évident qu’il y ait maintenant une population reproductrice et certains de ces animaux sont probablement des individus qui étaient en captivité et qui se sont évadés.
En ce qui concerne les tentatives de rétablissement, elles sont en suspens en attendant la confirmation qu’une population
indigène existe toujours. L’espèce pourrait se retrouver au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, en Ontario et au Québec.
Références
Accord national pour la protection des espèces en périls